Parcours de Lucie, Energy Manager chez Métiga

C’est à Marseille que Métiga a découvert une Energy Manager fraîchement sortie de l'école. Lucie s’est épanouie auprès de l’un de nos clients basé dans le Sud de la France pendant 8 mois. Sur un souhait de mobilité géographique, Lucie a intégré les équipes parisiennes.

En moins d’un an, notre Energy Manager a déjà réalisé plusieurs missions, que ce soit sur des piscines, des musées et même un héliport. 

Ce mois-ci, Métiga réalise le portrait de Lucie qui raconte son parcours et détaille ses missions.

 

Quel est ton parcours ?

Mon profil est un peu atypique puisque que n’ai pas fait d’école d’ingénieur. J’ai fait une licence puis un master en énergie et environnement.

Je suis aujourd’hui Energy Manager ou Ingénieure en efficacité énergétique chez Métiga. Les équipes devaient répondre rapidement à un besoin opérationnel en efficacité énergétique sur Marseille. C’est ainsi qu’a débuté l’aventure !

Qu’est ce qui te plaît le plus au quotidien ?

J’aime pouvoir mêler la partie ingénierie et le contact humain. J’affectionne de me rendre sur les sites, d’échanger avec les occupants et les exploitants.  

En quoi a consisté ta première mission ?

En tant qu’Energy Manager, ma première mission consistait à auditer sur des piscines municipales. On m’a confié la réalisation des STD (Simulations Thermiques Dynamiques). Il s’agit de la modélisation du bâtiment et la proposition des scenarii correspondant aux différents comportements des usagers. 

L’objectif était clair, il fallait mettre en application le décret tertiaire.

Comment procèdes-tu pour réaliser des scénarii reposant sur le comportement usager ?

Pour toute la partie modélisation du bâtiment et consommation, on étudie toute la data disponible et on calcule des moyennes sur une année classique (on va donc exclure les chiffres qui correspondent à la période Covid, où les piscines étaient fermées). Puis pour la partie utilisateurs, c’est un travail journalistique qui s’engage. 

On se rend sur place et on pose des questions aux occupants :

  • Combien de temps passez-vous dans cette pièce ?
  • À quelle période est chauffée la zone ?
  • À quelle température cette pièce est-elle chauffée ?

On réalise de nombreux entretiens. Lors de cette phase, j’essaie toujours de créer une certaine proximité avec les personnes que j’interroge. L’objectif étant de récolter un maximum de données exploitables.

Après l’enquête de terrain et la modélisation du bâtiment, quels ont été les résultats de cette STD ?

Après le travail de terrain, vient le temps des préconisations qui portent sur différents points. Au terme de cette étude, il ne faisait aucun doute que les économies les plus significatives et les plus simples à mettre en place seraient au niveau du comportement des usagers. 

L’exemple le plus frappant, qui est aussi d’actualité, concerne la température de la piscine. En baissant légèrement la température des bassins, nous pouvions réaliser de véritables économies ! 

Enfin, nous illustrons nos recommandations par des données chiffrées afin que le client puisse prendre des décisions éclairées.

Une fois les préconisations réalisées, quel est ton champ d’intervention notamment pour la demande d’aides financières pour subventionner d’éventuels travaux de rénovation énergétique ?

Dans le cadre du décret tertiaire, les principales aides auxquelles les entreprises peuvent recourir sont par exemple les CEE (Certificats d’Economies d’Energie). 

Il faut donc un dossier de subventions. J’indique au client combien de CEE il pourra obtenir en fonction des travaux d’économies d’énergie qui seront réalisés. Cela lui permet ensuite de calculer le temps de retour sur investissement.

D’autres prestations ?

J’ai également fait des diagnostics énergétiques et des pré-diagnostics qui permettent de donner les grands axes d’amélioration possibles. 

J’ai aussi travaillé sur un bâtiment d’archives départemental, des musées, un SAG de gendarmerie (un héliport spécial pour les secours avec des bureaux présents sur site)... des sites vraiment variés. Je garde un très bon souvenir de ma visite dans l’héliport !

 

À quoi sert un pré-diagnostic énergétique ?

L’idée est de donner un premier aperçu des pistes qui permettraient de réaliser des économies d’énergie. 

Cette démarche est particulièrement utile aux décideurs car elle permet de leur présenter des idées sur ce qui est possible de faire et d’avoir des idées des coûts engendrés.

Y a-t-il un engagement quelconque lorsque l’on demande un pré diagnostic ?

Non, un pré diagnostic n’engage à rien. Cela peut prendre entre deux jours et demi et une semaine à réaliser (pour les plus gros bâtiments).

Quelle est la suite ?

Je suis heureuse des opportunités offertes par Métiga. Pour cette première mission, j’ai eu la chance d’intégrer les équipes d’un client (poke Thomas) où je me suis particulièrement bien sentie. J’ai travaillé en collaboration avec un directeur de pôle qui fait totalement confiance à ses équipes. Le poste d’Energy Manager m’a permis de voir beaucoup bâtiments différents, et de prendre une belle expérience valorisante. C’est moins technique que la conception, mais c’est concret.

Par ailleurs, j’ai eu la chance d’être vraiment épaulée dans mes missions. J’ai pu me tourner vers des référents techniques expérimentés, qui ont pris le temps de me former. 

Que ce soit sur des sujets électriques, thermiques ou autres, il y a toujours une personne qui peut m’aider. L’ambiance est familiale et c’est agréable de pouvoir travailler dans de telles conditions.

Mes prochaines ambitions ? Obtenir une mission à Paris et travailler dans la certification environnementale des bâtiments ou dans la conception.

 

Et c’est chose faite ! Depuis fin septembre, Lucie est en mission à L’observatoire de l'Immobilier Durable.